Les collègues ne me valorisent pas
16 juni 2023 
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Les collègues ne me valorisent pas

As-tu parfois le sentiment de ne pas vraiment faire partie du groupe de collègues ?

Es-tu celui qui maudit dans sa voiture en rentrant chez lui le soir, car les collègues ne veulent pas réfléchir davantage ni agir ? Tu as le sentiment que l'entreprise pourrait s'améliorer et qu'il est urgent de trouver des solutions alternatives. Mais personne ne veut t'écouter ? Et cela fait mal.

On dirait qu'ils ne t'entendent pas. Ou ils ne veulent pas t'entendre. Ou ils ne répondent pas parce que la solution vient de toi ? Est-ce qu'ils écoutent vraiment ? Pourquoi as-tu l'impression d'être un alien ? Et pourquoi ne reçois-tu pas de soutien ? Suis-je stupide ? Eux ne sont pourtant pas stupides? 

C'est douloureux.

Cela ne te quitte pas.

Oui, parfois ça peut être si dur. Et ça ne te fait aucun bien.

 Ils ne veulent pas m'écouter

Peut-être te reconnais-tu dans l'histoire de Charles ? Il travaillait depuis un certain temps dans son emploi actuel. Il sait qu'il est visionnaire, mais ses collègues ne sont vraiment pas ouverts à ses idées.

Et pourtant, il reste dans ce travail et continue d'espérer un changement, une amélioration.

Les collègues ou les supérieurs semblent ne pas se rendre compte que des problèmes continueront de survenir avec l'approche actuelle. Charles se sent totalement seul. Cela va si loin qu'il n'arrive plus à dormir, qu'il est parfois pris de panique, voire qu'il hyperventile de temps en temps.

Charles a souvent eu le sentiment d'être ignoré, et ce fait est devenu une nouvelle obsession pour lui. Inconsciemment, il est devenu hyper attentif à chaque réaction pouvant indiquer un rejet éventuel. C'est si grave qu'il arrive au travail le matin et observe le groupe, comme s'il attendait de savoir qui l'ignorera ou le rejettera ce jour-là.

Et c'est dommage, car Charles est un homme très compétent, un homme avec de bonnes intentions, un homme qui mériterait même une promotion si ses collègues et la direction reconnaissaient ses talents.

Les autres sont appréciés

Charles ne le réalise pas encore, mais en réalité, lors des réunions d'équipe hebdomadaires, il attend presque d'être rejeté. En même temps, il observe aussi les collègues qui ont la parole, ceux qui bénéficient du soutien des supérieurs. Par exemple, Jef a toujours des partisans parmi les collègues. C'est douloureux. Cela le frustre et lui demande beaucoup d'énergie pour maintenir constamment sa confiance en lui et ne pas montrer comment il se sent.

À un moment donné, Charles a cessé de travailler. Et à sa grande surprise, pendant son congé maladie, il a reçu une carte d'un collègue disant qu'il appréciait énormément Charles car il avait souvent des perspectives utiles lors des discussions au travail.

Charles était étonné. Il ne s'y attendait pas. On ne lui avait jamais dit cela. Maintenant, c'était écrit noir sur blanc. Il était perplexe. Mais cette carte n'était pas suffisante pour lui donner suffisamment de confiance en lui pour la prochaine réunion.

Rationnel

Si nous examinons cela de manière rationnelle, nous savons que nous ne pouvons pas tous avoir la même opinion. Chacun a le droit d'avoir sa propre opinion. Le danger réside cependant dans le fait de prendre des commentaires et des comportements professionnels personnellement. Nos émotions nous bloquent et la croyance "Ils ne m'apprécient pas" émerge. Pire encore, nous en faisons "Ils ne me veulent pas en tant que personne".

L'enfant intérieur

Charles ne posait plus de questions, il se taisait, voulant éviter encore plus de honte et de rejet. Inconsciemment, des émotions passées sont remontées à la surface, et avec ces émotions, les croyances qu'il avait intégrées à cette époque. Les interprétations remontent à notre enfance. Ce ne sont pas de nouveaux sentiments que Charles ressentait au travail, mais de vieilles émotions, de vieilles croyances qu'il avait enregistrées dans son enfance. Des émotions, de l'indignation, de la honte, des croyances qui sont nées quand un voisin se moquait de lui ou quand il devait se tenir debout avec son devoir au-dessus de sa tête dans la cour de récréation. Il ne comprenait pas non plus pourquoi à l'époque.

En réalité, c'est l'enfant intérieur de Charles qui réagit maintenant. Il y a une association dans son cerveau entre le présent et le passé. Les émotions d'autrefois sont devenues une croyance et cette croyance ressurgit.

Si Charles veut exprimer son opinion de manière spontanée et pleine de confiance en lui à ses collègues et supérieurs, il devra travailler sur sa croyance : "Ils ne veulent pas de moi".

Les croyances peuvent être modifiées. Et en changeant de croyances, les sentiments changent aussi, l'apparence de la personne change.

Avec cet exemple, nous nous rendons compte une fois de plus que tout commence finalement par soi-même. En tant que petit enfant, plein de confiance dans le monde, Charles n'avait pas de défense lorsque son enseignant se moquait de lui, mais il ne réalise pas maintenant que ses collègues ne cherchent pas à le ridiculiser, mais qu'ils ne sont pas encore prêts pour les idées novatrices que Charles apporte. Charles ne donne pas non plus l'impression de soutenir complètement ses idées. Dans la perception des auditeurs, il les présente de manière très hésitante.

Tes croyances sont visibles dans ta façon d'être

Nos croyances subconscientes dirigent notre regard. Notre subconscient est focalisé sur ce que nous voulons croire. Comme si nous voulions constamment prouver ce que notre subconscient croit. C'est pourquoi Charles était tellement focalisé sur le rejet. Ce que tu crois se manifeste. Charles n'a pas réellement exprimé ses points de vue avec conviction. Il s'en est rendu compte par la suite. Il commençait généralement avec un regard méchant et un ton qui suscitait un combat ou une défaite. Et il prouvait encore et encore ce qu'il croyait lui-même, voire ce qu'il anticipait.

 Que peut faire Charles après avoir changé sa croyance en "J'ai le droit d'exprimer mon opinion, peu importe ce que les autres pensent" ? Charles peut exprimer sa conviction avec confiance, rédiger un résumé, faire un peu plus de lobbying, demander la parole lors des réunions ou demander la permission d'expliquer quelque chose en détail.

Et alors, il peut peut-être réaliser que les supérieurs hiérarchiques et les collègues ont besoin de plus de temps ou qu'ils ne répondent pas à sa proposition. Ils ne voient pas encore comment les propositions de Charles peuvent être mises en œuvre sur le terrain. Ou peut-être que les idées de Charles ne correspondent pas à la vision future de l'entreprise ?

Changer de croyances

Nous avons soutenu Charles dans le processus de transformation de ses croyances en croyances qui lui sont bénéfiques.

Je suis bienvenu(e) parmi mes collègues

Cette conviction lui a permis de se sentir bien accueilli lors d'une réunion. Il est entré avec confiance, a engagé la conversation avec tout le monde. Les collègues ne sont plus considérés comme des ennemis.

Je suis l'égal de mes collègues

Tant que Charles ne croyait pas que son opinion avait autant de valeur que celle des autres, cela se reflétait dans la manière dont il présentait ses propositions. Il parlait rapidement et était peu convaincant. Maintenant, il laisse place à l'égalité. Charles sait qu'il est très visionnaire, ce qui lui faisait parfois adopter une attitude hautaine. Il a également abandonné cela en intégrant la conviction d'égalité.

Je relativise les plaisanteries et les remarques de mes collègues

Charles prend son travail au sérieux. Il travaille dur et a été élevé dans un environnement où le sérieux était très important. Les blagues en cours de route n'étaient pas son truc. Il a appris que les collègues n'avaient pas de mauvaises intentions avec cela. Une blague est souvent simplement un exutoire.

Les gens sont préoccupés par eux-mêmes

Charles a appris que les collègues ne conspiraient vraiment pas pour le taquiner ou lui mettre des bâtons dans les roues. C'est pourquoi il s'est également convaincu que les collègues ne sont pas préoccupés par lui, mais par leurs propres pensées, idées et sentiments. Rarement les gens veulent intentionnellement blesser les autres.

J'accepte de faire des erreurs

Charles a toujours été un étudiant assidu et ses parents l'encourageaient. Il cherchait constamment à obtenir de bonnes notes car cela était récompensé par l'attention de ses parents. Cette récompense est encore très importante pour lui. Il a peur de faire des erreurs car, dans sa conviction, faire des erreurs équivaut à être rejeté. Charles a réalisé que montrer constamment la meilleure version de soi-même est épuisant. Le perfectionnisme est un drain d'énergie. C'est comme un soldat entièrement armé de la tête aux pieds qui doit constamment surveiller ses armes et ne connaît aucun moment de repos. C'est épuisant pour le soldat et pour les personnes qui reçoivent le soldat pour un dîner. Quelle corvée. Charles a surtout appris à ne plus exiger de lui-même d'être parfait. Personne ne peut l'être.

Il n'y a pas d'échec, il n'y a que des retours d'information et je peux en apprendre

Charles avait du mal à accepter les retours d'information, il avait l'impression que les gens voulaient le réprimander. En abordant cette conviction, il décide maintenant lui-même de l'effet qu'un commentaire a sur lui. Il a même appris à dire : "Merci, je vais y réfléchir". Un commentaire qui profite aux deux parties.

Accepter que tout ne peut pas toujours bien se passer est un talent.

Les personnes confrontées au stress ont fréquemment une plus grande nécessité de recevoir des compliments

Lorsque notre cerveau est stressé, il est moins résistant. Un compliment n'est pas toujours perçu ou entendu comme tel. En situation de stress, les bonnes intentions passent souvent inaperçues, les croyances subconscientes refont surface. Les croyances formées pendant l'enfance sont les plus tenaces. À cette époque, l'enfant ne pouvait pas vivre sans l'attention de maman et papa, sans la protection du groupe. En réalité, supplier l'attention est encore l'appel de l'enfant intérieur : "Maman, papa, regardez-moi".

Maintenant, nous sommes adultes, mais les émotions et les croyances persistent jusqu'à ce que nous en soyons conscients et que nous les abordions.

Savoir et AGIR

Savoir est une chose. Nous pouvons aborder les liens du passé qui nous sabotent aujourd'hui. Mais en ne sachant que cela, rien ne change dans votre cerveau. Le seul et meilleur moyen de traiter les croyances est de calmer votre esprit et votre corps. Ce n'est que dans le calme que vous réalisez quels programmes inconscients vous maintiennent en mouvement.

Nous recommandons une approche approfondie si vous souhaitez remettre votre vie sur les rails OU si vous voulez suivre la voie que vous avez choisie consciemment.

Nous proposons cette approche approfondie dans notre programme Prana-flix. Nous vous guiderons d'abord pour retrouver la tranquillité dans votre esprit et votre corps grâce à des exercices audio en ligne, puis nous aborderons vos croyances limitantes.

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About the author
Exhausteur de vie*, mais aussi dompteur de lions qui aime mettre la tête sous l'eau. Dominique De Troyer s’est donné la mission de vous faire goûter pleinement à la vie et de vous apprendre à être ce qu’il fait le mieux dans sa vie : être heureux. En sa présence devenez la meilleure version de vous-même pour vous-même, votre famille, vos proches et le monde autour de vous. Il se désigne volontiers lui-même comme dompteur de lions : avec son expérience il apprend aux gens comment dompter leur lion, c-à-d leur stress et comment atteindre leurs objectifs avec des pratiques de relaxation, de méditation, de respiration et de visualisation applicables sur le lieu de travail. Depuis novembre 2009 il est formateur, Prana-coach et partenaire coopérateur chez Prana Mental Excellence. Auparavant il était boulier-compteur :-) - pardon: banqiuer - : il a passé grande partie de sa carrière professionnelle, 23 ans, chez BNP Paribas Fortis dans des fonctions commerciales à divers niveaux de responsabilité et comme HR Manager. Dominique De Troyer passe une bonne partie de ses loisirs la tête sous l’eau. Il enseigne l’apnée comme instructeur à Bruxelles et , comme Prana-coach, il enseigne au travers de sa Méthode Grand Bleu les pratiques propres aux apnéistes (relaxation, respiration, visualisation, méditation, Pranayama) aux non-apnéistes comme méthode pour retrouver calme et sérénité et empêcher de perdre pied et de se noyer. Bref le maître-nageur de nos émotions * substance qui, sans avoir une saveur propre prononcée, ne modifie pas le goût mais augmente l'intensité d'une denrée alimentaire.
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