Au secours ! Je n'ose pas grandir dans mes ambitions.
29 mei 2023 
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Au secours ! Je n'ose pas grandir dans mes ambitions.

Rêviez-vous d'avoir votre propre entreprise ? Et avez-vous été soudainement saisi par la peur lorsque votre entreprise a commencé à croître ?

Rêviez-vous d'un poste de direction ? Et vous êtes-vous figé lorsque vous deviez postuler le poste ?

Vous n'êtes pas les seuls. Dans ce blog, je raconte l'histoire de deux hommes, Lucien et Georges. Lucien travaille pour une entreprise alors que Georges en possède une. Ce sont des personnes intelligentes, des gens motivés et qui possèdent un  rêve, mais au moment où elles ont la possibilité de grandir, la peur les envahit.


 Le candidat idéal n'ose pas se porter candidat

 Vous reconnaissez-vous dans l'histoire de Lucien ?

Il est en plein élan. Il fait un excellent travail. Son responsable a remarqué qu'il a beaucoup de potentiel. Il a encore beaucoup de potentiel et de nombreuses opportunités de croissance au sein de l'entreprise. Ses collègues le considèrent déjà comme le prochain coordinateur. Et même lors de l'entretien d'évaluation, le mot promotion est mentionné.

Il ne veut pas faire preuve de fausse modestie et donc ne réagit pas à tout ce qu'ils disent. En réalité, il n'est même pas capable de recevoir tous ces compliments. En silence, il ressent une oppression autour de son cœur. Il connaît ce sentiment, la PEUR. Et ce n'est pas la première fois qu'il le ressent. C'est comme un schéma.

Lucien est un travailleur acharné qui rêve d'une promotion, mais au moment où il veut franchir le pas, quelque chose le retient. Est-ce la peur de l'échec ? La peur du changement ? La peur de plus de responsabilités ? La peur de sortir de sa zone de confort ? Lucien sait que les entrepreneurs qui réussissent ont de la persévérance, une mentalité positive et la capacité de prendre des risques. Il sait aussi que les entrepreneurs qui réussissent se concentrent sur la croissance, l'innovation, la persévérance et la résolution de problèmes. Lucien le sait et il s'entraîne à acquérir toutes ces compétences. Et il y parvient dans son emploi actuel. Mais dès qu'une promotion se profile à l'horizon, il ressent de la peur face à l'inconnu, de l'incertitude quant à ses propres talents, ou même qu’il manque de connaissances et d'expériences, et il se met alors à cogiter.

Le rêve d'avoir sa propre entreprise

 Pour beaucoup, c'est un rêve d'avoir sa propre entreprise. Un magasin, un cabinet d'avocat, un coach indépendant, ... Vous rêvez de pouvoir faire votre propre chose.

Certaines personnes sont nées pour être des entrepreneurs. Elles ne s'adaptent pas à un système où elles sont seulement des exécutants. Ces personnes se sentent à l'étroit dans une entreprise où elles doivent prendre en compte les autres, une entreprise où elles ne peuvent pas faire leur propre profile. Il n'y a souvent rien de mal avec cette entreprise, mais tout le monde a des talents différents. Certaines personnes n'osent pas franchir le pas vers une l’entreprenariat, malgré leurs talents. Et parfois même, quand  elles osent commencer ,elles ralentissent le pas   et sentent paralysées dès   qu’elles rencontrent des problèmes en cours de chemin. Peut-être te reconnais-tu dans l'histoire de Georges ?

La peur de faire grandir une entreprise en pleine croissance

Georges a lancé une entreprise en tant que consultant. Il travaille très dur, cela lui fait visiblement plaisir. Il rayonne. Son entreprise connaît le succès. Il aime attirer des clients et il a une satisfaction générale à l'égard de son travail. Il peut se verser un salaire décent et les investissements qu'il a réalisés pour son entreprise sont gérables. Georges ne vient pas d'une famille d'entrepreneurs. Au contraire, ses parents craignaient même de contracter un prêt. Ils lui ont conseillé de ne pas s'endetter trop profondément et de ne pas prendre de risques. Il voit la peur dans les yeux de ses parents lorsqu'il parle de son entreprise. Il est déçu de ne pas pouvoir partager son bonheur avec eux. L'entreprise grandit et Georges sent qu'il a besoin d'un collaborateur/associé car le temps d'attente pour les clients est trop long. Il sait qu'une solution doit être trouvée. Georges se rend à son secrétariat social et se sent oppressé en entendant combien un collaborateur lui coûtera. Il retourne à son entreprise, n'ose en parler à personne, surtout pas à ses parents.

Georges n’envisage que les scénarios catastrophiques. Il ne veut pas de problèmes avec des collaborateurs, il a vu comment certains de ses anciens collègues faisaient le strict minimum lorsqu'il était encore salarié. De plus, il se considère comme un entrepreneur créatif mais ne se voit pas comme une figure de leader. Il a peur de devoir compromettre ses idées et que beaucoup de temps soit perdu à former un collaborateur. Et que se passera-t-il si le collaborateur ne performe pas suffisamment ?

 Georges sait qu'il est un perfectionniste. Il se dit qu'il devra peut-être travailler encore plus par la suite et qu'il n'aura plus de temps pour son sport. Il souhaite fonder une famille et sa petite amie lui manque déjà.

Il voit un nuage sombre au-dessus de son entreprise. Il envisage même de vendre l'entreprise car soudainement il commence à douter de ses propres capacités. Il a peur de s'effondrer.

Le pouvoir des croyances

Georges craint clairement les conséquences problématiques que peut engendrer une entreprise en développement. Le stress et ses pensées obsessionnelles l'amènent à envisager les aspects négatifs de la croissance de manière de plus en plus sombre. Heureusement, il y a toujours de l'aide disponible.

Il connaît le pouvoir des croyances, en parle souvent dans les entreprises où il se rend, mais il les applique rarement lui-même. Maintenant, c'est son moment d'agir. Il se fait coacher de manière ciblée, ce qui entraîne plusieurs formations prioritaires pour lui. Ainsi, il travaille sur ses capacités de leadership.

Georges se retire et réfléchit aux croyances limitantes qu'il a. Il note ses plus grandes peurs et cherche les croyances limitantes sous-jacentes. Il les remplace par des croyances qui lui sont bénéfiques.

Croyances sur la passion et le plaisir d'entreprendre

Être prospère peut-être amusant.

Être prospère peut-être facile.

Le succès vient vers moi.

Je suis prêt pour le succès.

Croyances sur l'estime de soi

 Je mérite de diriger une grande entreprise.

Je mérite de faire travailler les autres pour moi.

Croyances sur l'équilibre entre travail et vie personnelle (work life balance)

En tant que chef d'entreprise, j'ai aussi droit au temps libre, à la liberté et aux vacances.

J'ai toujours droit au plaisir et à la liberté.

Croyances sur l'argent et l'emprunt d'argent

Ce n'est qu'en contractant un prêt que je peux développer mon entreprise.

Mes investissements se remboursent d'eux-mêmes.

Croyances sur la délégation et le travail acharné

Grandir signifie déléguer.

Grandir signifie travailler moins dur.

J'ai confiance que j'attire les bons employés qui travaillent avec enthousiasme pour cette entreprise.

Résistance au changement de convictions

Certaines convictions limitantes peuvent être facilement modifiées avec les bonnes techniques, ce qui peut se faire rapidement. Parfois, il y a de la résistance. Il s’agit surtout des convictions profondément enracinées qui ne peuvent pas être modifiées immédiatement. Georges ressent de la résistance concernant ses convictions sur le succès. Quelque part dans son subconscient, il croit que le succès est réservé aux autres mais qu'il ne lui revient pas. Cela peut être dû aux convictions de ses parents ou à des expériences de vie moins réussies.

C'est pourquoi il a d'abord implanté quelques croyances qui servent de transition. Son subconscient les accepte bien.

Il est sûr que l’on peut avoir  du succès.

Je peux réussir.

Je suis ouvert au succès.

Georges peut ainsi convaincre son subconscient que ses convictions sur le succès peuvent et doivent changer. Ensuite, il reprend ses convictions initiales concernant le succès et son subconscient les accepte maintenant.

Reconnaissez à temps que vous vous enfermez

Les histoires de Lucien et Georges présentent des similitudes. Ils sont tous deux des travailleurs acharnés et les autres sont satisfaits d'eux. Ils font bien leur travail mais hésitent à faire le prochain pas. Ils ont toutes les raisons de croire en eux-mêmes et pourtant, ils se retrouvent enfermés dans leurs propres convictions. Si vous voulez vraiment quelque chose et que vous sentez que vous êtes bloqué par la peur et le doute, cela signifie que vous n'avez pas les bonnes convictions. Et vous pouvez y remédier.

Abordez ces croyances limitantes!  

About the author
Exhausteur de vie*, mais aussi dompteur de lions qui aime mettre la tête sous l'eau.Dominique De Troyer s’est donné la mission de vous faire goûter pleinement à la vie et de vous apprendre à être ce qu’il fait le mieux dans sa vie : être heureux. En sa présence devenez la meilleure version de vous-même pour vous-même, votre famille, vos proches et le monde autour de vous.Il se désigne volontiers lui-même comme dompteur de lions : avec son expérience il apprend aux gens comment dompter leur lion, c-à-d leur stress et comment atteindre leurs objectifs avec des pratiques de relaxation, de méditation, de respiration et de visualisation applicables sur le lieu de travail.Depuis novembre 2009 il est formateur, Prana-coach et partenaire coopérateur chez Prana Mental Excellence. Auparavant il était boulier-compteur :-) - pardon: banqiuer - : il a passé grande partie de sa carrière professionnelle, 23 ans, chez BNP Paribas Fortis dans des fonctions commerciales à divers niveaux de responsabilité et comme HR Manager.Dominique De Troyer passe une bonne partie de ses loisirs la tête sous l’eau. Il enseigne l’apnée comme instructeur à Bruxelles et , comme Prana-coach, il enseigne au travers de sa Méthode Grand Bleu les pratiques propres aux apnéistes (relaxation, respiration, visualisation, méditation, Pranayama) aux non-apnéistes comme méthode pour retrouver calme et sérénité et empêcher de perdre pied et de se noyer. Bref le maître-nageur de nos émotions* substance qui, sans avoir une saveur propre prononcée, ne modifie pas le goût mais augmente l'intensité d'une denrée alimentaire.
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