Remontez dans vos souvenirs. Pensez à cette situation où vous avez voulu abandonner. Où, malgré vos efforts, rien n’allait comme vous le vouliez. Où vous avez eu envie de tout lâcher. Maintenant réfléchissez : qu’est-ce qui vous a fait tenir jusqu’ici ?
L’énergie de l’espoir, feu de la remontada
C’est l’histoire de David contre Goliath. Ou de cette équipe de foot qui est totalement menée au score et qui, dans les dernières minutes de jeu, fait une remontada fracassante. Contre toute attente, c’est le retournement de situation. Le public est en feu, les adversaires, hors d’haleine. Cette équipe, c’est ce petit poucet qui s’est servie de l’énergie du désespoir pour rebondir… Ou plutôt, de l’énergie de l’espoir. La nuance est grande.
Méditation, petite voix et persévérance : let the magic begin
Lorsque vous vous trouvez face à un mur, il est difficile de prendre du recul et de vous rappeler d’où vous venez. Pourtant, cela peut faire beaucoup de bien et vous aider à les franchir, voire à les casser ces briques. Voici 3 conseils pour vous aider.
- Pas de succès sans échec ou l’art de l’acceptation : vous ne connaitriez pas le succès si vous n’aviez pas un jour perdu. Accepter cet échec – relatif, car je préfère parler de « source d’apprentissage » – consiste à accueillir le fait qu’à certains moments, certaines choses ne vont pas aussi rapidement qu’escompté. Les moines bouddhistes, adeptes de la méditation en pleine conscience en sont le parfait exemple. Une expérience faite avec un groupe placebo et un groupe test, pratiquant la méditation régulièrement, a prouvé que la gestion de la douleur variait fortement en fonction de cet exercice mental. Quand il y avait une douleur infligée, les pratiquants sentaient cette douleur mais étaient capables de ne pas s’en faire pour celle qui allait probablement venir mais qui était incertaine. La méditation aide justement à entrainer le cerveau à accepter ce qui est, à profiter des moments positifs et à voir les moments plus difficiles comme des nuages gris, sans pour autant s’y attarder et se perdre dans les ruminations dévastatrices. Je vous en parlais d’ailleurs dans l’Eveil matin consacré aux émotions à nourrir... ou pas.
- L’intuition, cette petite voix qu’on aurait tort de museler : malgré ce que les autres racontent, malgré les résultats qui ne sont pas à la hauteur de nos attentes… elle continue de se faire entendre, cette petite voix qui vient du cœur. Et c’est celle-là même qui vous mettra peut-être sur la voie du succès. C’est la parole du « juste », celle qui consiste à dire : « ne lâche pas, tu as envie de le faire… malgré les ‘mais’ et seul toi peut faire la différence ».
- Persévérance et paix intérieure : Martin Latulippe, auteur, coach et conférencier international a une vision bien précise de la persévérance. Ce trait de caractère ne s’apprend pas sur les bancs de l’école et pourtant il est essentiel pour mener à bien ses projets. A l’inverse de l’obstination fondée sur la peur, la persévérance est une attitude qui consiste à ne rien lâcher pour arriver à un but précis, et non par crainte de quelque chose. Pour Martin Latulippe, quand un individu se trouve au fond du gouffre et se demande si cela vaut encore la peine, il est conseillé de poser 3 conditions. Tout d’abord, prendre sa décision d’abandonner en se basant sur un objectif chiffré ou du moins basé sur des faits ou une réalité. Ensuite il insiste sur l’importance d’avoir près de soi des mentors, des leaders positifs avec qui décider de, soit persévérer, soit lâcher un projet. Martin Latulippe conseille enfin de n’abandonner que si l’on est en paix avec la décision d’arrêter. Si c’est le cas, alors lâchez prise.
Pour ma part, je vous quitte aujourd’hui avec la Légende de l’âne et du puits qui résume tout l’art de la persévérance.
Un jour, l'âne d'un fermier est tombé dans un puits. L'animal gémissait pitoyablement pendant des heures, et le fermier se demandait que faire. Finalement, il décida que l'animal était vieux et comme le puits devait disparaître de toute façon, ce n'était pas rentable pour lui de récupérer l'âne. Il a invité tous ses voisins à venir l'aider. Ils ont tous saisi une pelle et ont commencé à enterrer l'âne dans le puits. Au début, l'âne réalisa ce qui se produisait et se mit à crier terriblement. Puis à la stupéfaction de chacun, il s'est tu. Quelques pelletées plus tard, le fermier a finalement regardé dans le fond du puits et a été étonné de ce qu'il a vu. Avec chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l'âne faisait quelque chose de stupéfiant. Il se secouait pour enlever la terre de son dos et montait dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter sur l'animal, il se secouait et montait dessus. Bientôt, chacun fut stupéfait que l'âne soit hors du puits et se mit à trotter!' La vie va parfois essayer de t'engloutir de toutes sortes de tracas ou d’obstacles. Le truc pour sortir du trou est de se secouer pour avancer. Chacun de tes ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons même sortir des puits les plus profonds en n'arrêtant jamais. Il ne faut jamais abandonner ! Secoue-toi et fonce !
Vous avez un projet, vous ne savez pas par où commencer, vous avez envie d’abandonner, vous vous sentez tout près du but mais avez besoin d’un dernier coup de main? Je me ferai une joie de vous mentorer : https://dominiquedetroyer.youcanbook.me