Tracez une flèche horizontale. Considérez-la comme une échelle croissante allant de 1 à 10. Même si dans mes choix politiques ce n’est pas le cas, vous allez vite comprendre pourquoi j’ai la ferme volonté de pencher à droite. Et à mon avis vous aussi.
Où vous situez-vous ?
A l’extrême gauche de cette flèche échelonnée : le mode « survie ». Au centre : le mode « en vie » et à l’extrême droite, le mode « envie ».
La question que je vous pose aujourd’hui est la suivante (elle parait toute simple mais peut déclencher une sérieuse remise en question) : où vous situez-vous, ici et maintenant ? Êtes-vous plutôt dans une situation où votre vie vous échappe et où la seule chose qui compte est de garder la tête hors de l’eau ? Êtes-vous plutôt à 5-6 ? C’est-à-dire « en vie » ? Certes, ce n’est pas tous les jours roses mais au fond de vous, vous savez qu’avec une petite réorganisation, un peu plus d’écoute de vous-même vous pourriez tendre vers un mieux. Et le mieux, il est là : à droite. A l’extrême, c’est carrément le nirvana. Vous êtes pleinement dans « l’envie », avec ce sentiment d’aboutissement et de sérénité.
Une échelle mobile
Il est important de garder à l’esprit que cette échelle est totalement mobile. Dans la vie, tout n’est pas toujours gravé dans le marbre (et heureusement d’ailleurs !) Le travail de Selfcoaching consiste justement à pouvoir accepter qu’un certain nombre de choses sont parfaitement alignées aujourd’hui mais qu’elles le seront peut-être un peu moins demain, et inversement. Elle est exactement là, la clé pour considérer notre vie comme satisfaisante et heureuse. Et la savourer en tant que tel. Car c’est l’impermanence qui soulage. Le fait que tout soit temporaire est tout à fait normal et nous pousse d’autant plus à remercier la vie pour ce qu’on a déjà.
Or notre pensée est souvent dichotomique : c’est le tout ou rien, le noir ou le blanc. Pour prendre le chemin du bonheur, et considérer que le bonheur, c’est le chemin, il faut savourer « les petits morceaux ». Je n’ai pas dit se contenter des miettes, mais voir chaque chose, aussi petites soient-elles, comme des petits bouts d’envie qui comblent votre vie d’envies. Prendre un café sur une terrasse en été, écouter la musique qui vous fait du bien, vous laisser griser par le rire de vos petits-enfants… Ce sont souvent les petits riens qui forment les grands tout.
Comment virer à l’extrême droite ?
Déjà en vous posant la question : « qu’est-ce qui compte pour moi ? » J’ai bien dit : « POUR MOI ? » Nous sommes nombreuses et nombreux à poursuivre des objectifs qui ne sont pas les nôtres. La pression sociale, la société, le jugement d’autrui poussent trop d’humains dans les gorges de l’oubli de soi.
Mais pour progresser, pour arriver dans cette « envie d’avoir envie » comme chantait Johnny, il faut s’intéresser à soi et à ce qui nous fait vibrer. C’est un vrai travail d’introspection
Quelques coups de crayons pour visualiser votre vie
Vous avez déjà entendu parler du « mind mapping » ? Le fait de coucher sur papier nos idées sous formes de schémas et d’images ? Le consultant et formateur en communication Xavier Delengaigne en est le spécialiste. Pour lui, la pensée visuelle peut littéralement changer notre vie et nous pouvons mettre cette technique au profit de nos rêves.
Dans son ouvrage (épuisé) Visualiser sa vie en quelques coups de crayon, il nous invite à prendre une feuille A4 ou A3 et à laisser aller notre plume. L’objectif est d’y inscrire nos envies, les unes après les autres, de la plus petite à celle qui semble la plus grande, voire la plus folle. Une condition pour ce faire : ne pas être en mode « survie ». Alors, si vous êtes actuellement dans ce mode survie, autant mettre le mind mapping de côté le temps de reprendre votre souffle, mais gardez le toujours dans un coin de votre tête : cela pourrait être un bel objectif en soi d’effectuer, un jour, cette « carte mentale ».
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