Tu es unique au monde et parfait
« Je suis, tu es, unique au monde et parfait. » Ces paroles, elles sont chantées par l’auteure, conférencière et artiste Nassrine Resa . Cet extrait de son album Renaitre m’inspire. En effet, ce n’est pas vraiment comme ça qu’on nous apprend les choses depuis l’enfance. Au lieu de nous mettre face à nous même dans la glace, l’école, la famille, la religion… nous avons été souvent mis face aux autres, forçant la comparaison. Mais combien de souffrances n’en sont pas nées ?
Comparaison n’est pas raison
Ça commence souvent avec les bulletins ou les fameuses constitutions d’équipes de basket au cours de gym. Ma hantise, petit (et peut-être la vôtre, aussi) ? Être le dernier à être choisi par le capitaine. La comparaison, c’est le processus dans lequel bon nombre d’entre nous ont été éduqués. Et c’est l’antithèse de la phrase : « tu es unique au monde et parfait ». En prendre conscience, c’est déjà avancer.
Comparer, c’est se rendre malheureux. Il y aura toujours quelqu’un de plus fort, de plus beau, de plus intelligent que vous. Je chéris particulièrement l’apnée, sport auquel je m’adonne avec passion, pour sa philosophie. Les apnéistes annoncent à l’avance la performance qu’ils veulent réaliser. Et la seule personne avec laquelle ils vont se comparer, c’est eux-mêmes. S’ils se comparent aux autres en ne posant pas leurs limites, c’est le black-out. Garanti ! Pour nous, hors de l’eau, c’est le burn-out. Garanti !
C’est quoi être « normal » ?
Vous êtes-vous déjà demandé quelle était votre vraie nature ? L’aboutissement de votre vie, c’est d’être employé avec une épargne pension, propriétaire d’une maison après un endettement de 30 ans ? Si oui, c’est parfait, vraiment ! Il n’y a strictement rien de mauvais dans ce rêve, pour autant que ce soit VOUS, et uniquement VOUS seul qui en ait décidé ainsi.
Mais la vie est ainsi faite que … la société nous case dans des… cases. Quand on a été fondu dans un moule, dès le premier bain, difficile de sortir la tête hors de l’eau pour s’envoler, prendre de la hauteur et s’interroger sur qui nous sommes et pour quoi nous vivons. Les conventions sont des miroirs aux alouettes et les réseaux sociaux ont une fâcheuse tendance à projeter une normalité ou un bonheur qui ne résonne pas avec la définition que nous en donnons à titre personnel. On nous vend une chimère. Mais dans le fond, on sait bien ce qui se passe quand la sirène vient à chanter. On tombe dans le piège. Puissions-nous aujourd’hui incarner ce que nous sommes…
Loin d’être une invitation à la rébellion, tout le défi aujourd’hui est donc de se détacher de la norme. Et de s’interroger sur le terme même de « normalité ». Votre manière d’être parfait et unique au monde, c’est tout simplement de ne pas laisser les autres dicter ce que vous avez envie de faire.
Vous préférez vivre avec des remords ou avec des regrets ?
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