DE GRÂCE ! ABANDONNEZ LES NEGATIONS QUAND VOUS PARLEZ

Avec les résultats de l'expérience qui suit , je vais vous donner envie d’éviter, comme la peste, les négations dans vos interactions avec vos enfants/collègues/partenaires/….

Les psychologues ont étudié la façon dont notre cerveau interprète les négations. Dans le cadre de ces expériences, plus de 100 volontaires ont évalué sur un ordinateur des phrases contenant des adjectifs, avec et sans négation. À chaque fois, ils devaient indiquer la signification sur une échelle de 1 à 10, par ex. de « très mauvais » à « très bon » ou de « très froid » à « très chaud ».

Les chercheurs avaient choisi des (paires d') adjectifs qui se situent sur une échelle continue, où le sens peut se situer entre eux. Par exemple, ils ont choisi « bas/haut », « lent/rapide », « petit/grand » et « laid/beau ».

Tout d'abord, il a été constaté que les volontaires mettaient plus de temps à interpréter les phrases comportant une négation que celles qui n'en comportaient pas. C'est évident, étant donné la complexité que la négation ajoute à une phrase.

PREMIERE BONNE RAISON POUR EVITER D’UTILISER LES NEGATIONS DANS VOTRE QUOTIDIEN

Mais les chercheurs, qui ont pu aussi suivre le déplacement du curseur de la souris sur l'écran des volontaires, ont constaté que le curseur se déplaçait non seulement plus lentement vers l'échelle de réponse dans le cas des négations, mais aussi qu'il se déplaçait d'abord davantage vers l'adjectif non nié. Les négations ne sont donc pas initialement interprétées comme telles, mais plutôt de manière affirmative. Ainsi, « Pas chaud » est d'abord compris comme « chaud » et non comme « froid ». Ce n'est que plus tard que la signification dans le cerveau se déplace vers « froid ». Mais jamais vers « froid » complet.

SECONDE BONNE RAISON POUR EVITER D’UTILISER LES NEGATIONS DANS VOTRE QUOTIDIEN

Morale de l’histoire

Quand vous direz à quelqu’un « ce n’est pas grave « quand il a fait une erreur, son cerveau retiendra d’abord que « c’est un petit peu grave » et il n’arrivera jamais à se dire que » c’est ok de faire une erreur »

Quand vous direz à un enfant pour ses résultats « c’est pas mal ou à votre épouse qui a cuisiné « pas mauvais » pour donner votre avis, leurs cerveaux retiendront d’abord que « c’est pas si bien /si bon que cela en fait» et il n’arriveront jamais à se dire que » c’est bien/c’est bon » pour vous.

Et ensuite ?

Avec cet article, j’espère vous avoir donné envie de parler, en tout temps, de manière positive dans vos interactions avec vos enfants/collègues/partenaires/….. D’ailleurs pour achever de vous convaincre, voici un extrait d’une chronique de Thomas Gunzig :   https://vimeo.com/953861880?share=copy